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Rarissime grande paire de bougeoirs Empire signée Galle

Bougeoirs français signés Galle

Cette paire de grands bougeoirs Empire extrêmement rare, signée Galle, est richement décorée et magnifiquement sculptée. La qualité de la sculpture de cette exceptionnelle paire de bougeoirs vous montre qu’elle est l’œuvre d’un grand maître du bronze. Cette paire de bougeoirs porte le cachet “G F” (voir dernière photo). C’est la marque du très célèbre bronzier Gérard-Jean Galle (1788-1846). Il était le fils et le successeur du grand bronzier Claude Galle.

Les bobèches ont une décoration florale raffinée. Et en dessous d’eux, nous voyons un motif complexe de fleurs et de feuilles. La partie supérieure repose sur un panier rempli de fruits, de fleurs et de feuilles, tandis que le panier lui-même est constitué d’un ouvrage en osier finement sculpté. Sur la base, nous voyons des décorations de papillons butinant sur les fleurs.

Tout dans ces remarquables bougeoirs dégage une impression de grandeur, non seulement la qualité du travail mais aussi les dimensions plus grandes que d’habitude.

Ces bougeoirs signés Galle ont été exécutés en bronze doré au mercure avec une sublime dorure originale mate et brillante. Ils sont en très bon état.

Origine : France.
Dimensions : 32,5 cm de hauteur, 14 cm de diamètre.
Poids : 2,2 kg (pour la paire).

Gérard-Jean Galle (1788-1846)

Gérard-Jean Galle, fils aîné du célèbre bronzier Claude Galle (1759-1815), reprend l’entreprise familiale de la rue Vivienne à la mort de son père. Bientôt, il a prouvé qu’il pouvait maintenir son excellente réputation. Considéré comme l’un des meilleurs de Paris, il est fréquenté par une clientèle d’élite. Sa clientèle comprend le duc de Richelieu, le marquis de Martel et le vicomte de la Rochefoucauld. Gérard-Jean et son frère cadet, Jean-Auguste, ont été formés par leur père mais se sont ensuite engagés dans l’armée après avoir terminé leur apprentissage. Gérard s’est révélé être un brillant soldat et il a été fait chevalier en 1815. En 1810, Claude Galle demande à l’empereur le départ de ses fils de l’armée afin qu’ils puissent diriger l’entreprise familiale.

En 1815, Napoléon perd son pouvoir et Claude Galle meurt, laissant la belle-mère de Gérard en charge provisoire. Peu de temps après, Gérard-Jean rentre chez lui et reprend l’entreprise familiale. Plus tard, en 1819, Gérard a remporté une médaille d’argent à l’Exposition de l’Industrie pour une remarquable collection de bronzes composée principalement de luminaires et de boîtiers d’horloges. Il fournit ce dernier à certains des meilleurs horlogers parisiens, dont Bourdier. Gérard-Jean Galle s’est également spécialisé dans la fabrication d’horloges avec les candélabres correspondants, dont au moins deux sont au château de Stockholm.

Voir plus de Candélabres et Bougeoirs dans notre galerie.


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