Gérard-Jean Galle

Gérard-Jean Galle (1788-1846), fils aîné du célèbre bronzier Claude Galle, reprend l’entreprise familiale de la rue Vivienne à la mort de son père. Bientôt, il a prouvé qu’il pouvait maintenir son excellente réputation. Considéré comme l’un des meilleurs de Paris, il est fréquenté par une clientèle d’élite. Sa clientèle comprend le duc de Richelieu, le marquis de Martel et le vicomte de la Rochefoucauld. Gérard-Jean et son frère cadet, Jean-Auguste, ont été formés par leur père mais se sont ensuite engagés dans l’armée après avoir terminé leur apprentissage. Gérard s’est révélé être un brillant soldat et il a été fait chevalier en 1815. En 1810, Claude Galle demanda à l’empereur le congé de l’armée de ses fils pour qu’ils puissent diriger l’entreprise familiale.

En 1815, Napoléon a perdu son pouvoir et Claude Galle est mort, laissant la belle-mère de Gérard à la charge temporaire. Peu de temps après, Gérard-Jean rentre chez lui et reprend l’entreprise familiale. Plus tard, en 1819, Gérard remporta une médaille d’argent à l’Exposition de l’Industrie pour une exceptionnelle collection de bronzes composée principalement de luminaires et de boîtiers d’horloges. Il fournit ce dernier à certains des meilleurs horlogers parisiens, dont Bourdier. Gérard-Jean Galle s’est également spécialisé dans la fabrication d’horloges avec les candélabres correspondants, dont au moins deux sont au château de Stockholm.

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