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Imposante pendule Empire “Retour d’Ulysse” attribuée à Thomire

Pendule Empire “Le retour d’Ulysse” attribuée à Pierre-Philippe Thomire

Rarissime pendule de cheminée Empire attribuée à Pierre-Philippe Thomire (1751-1843) sur le thème du retour d’Ulysse à Ithaque. Cette fascinante pendule Empire en bronze ciselé et doré, nous montre une sculpture puissante et habilement ciselée du guerrier casqué Ulysse poussant un rocher. Cette scène décrit l’emprisonnement d’Ulysse et de ses hommes dans la grotte du cyclope Polyphème. Il les a enfermés en plaçant un gros rocher devant l’entrée. Ce rocher est si gros qu’il est impossible de le déplacer. Par une ruse, Ulysse et ses hommes parviennent tout de même à s’échapper.

Le mouvement d’horlogerie est inscrit dans ce rocher et le cadran en émail blanc porte la signature “Armingaud L’ainé a Paris”. Tardy cite Armingaud comme horloger actif de 1806 à 1813 dans la rue Meslay et le boulevard de la Porte St-Martin à Paris.

Une plinthe ornée en marbre vert de mer, reposant sur quatre pieds griffes, soutient la scène ci-dessus. À l’avant, elle présente une frise en bas-relief magnifiquement détaillée illustrant un épisode de l’Odyssée. Elle représente Ulysse, habillé comme un vieux mendiant après son retour chez lui, se faisant laver les pieds par sa très fidèle servante Euryclée. Elle fut la seule personne à le reconnaître après son retour de la guerre de Troie. Après qu’il soit entré dans sa propre maison déguisé en mendiant, Euryclée l’a baigné et l’a reconnu grâce à une cicatrice juste au-dessus du genou, qu’il a reçue d’un sanglier lors d’une chasse au sanglier. La prenant à la gorge, Ulysse l’empêche de révéler sa véritable identité à sa femme Pénélope ou à toute autre personne présente dans la maison.

Détails de la pendule Empire “Le retour d’Ulysse”

Le mouvement avec échappement à ancre et suspension à fil de soie sonne l’heure et les demi-heures sur une cloche. Elle possède un cadran en émail blanc avec des chiffres romains et des aiguilles de style Breguet en acier bleui pour les heures et les minutes. Le cadran porte la signature “Armingaud L’ainé à Paris”. Cette merveilleuse pendule Empire se présente avec sa dorure au mercure d’origine dans un excellent état de conservation. La pendule est dans un état exceptionnel et fonctionne parfaitement. Elle a également été nettoyée et entretenue par un horloger professionnel. La pendule est livrée complète avec son balancier, sa clé et sa cloche.

Paris, époque Empire, vers 1806.
Dimensions : hauteur 43 cm, largeur 33 cm, profondeur 13 cm.
Poids : 14,4 kg.

Pierre-Philippe Thomire (1751-1843)

Pierre-Philippe Thomire était un sculpteur français, qui devint le plus important producteur d’objets ornementaux en bronze patiné et doré et de montures de meubles à l’époque du Premier Empire français. Bien que formé comme sculpteur, Thomire a décidé de suivre son père dans le métier de fondeur de bronze. Il avait reçu sa formation dans l’atelier de Pierre Gouthière, l’éminent ciseleur-doreur parisien de style Louis XVI, avant de créer son propre atelier en 1776.

En 1804, Thomire acquiert le fonds de commerce du marchand-mercier Martin-Eloi Lignereux. L’entreprise employait une main-d’œuvre importante dans un atelier situé rue Boucherat et un showroom rue Taitbout. À partir de là, Thomire a vendu une large gamme d’objets décoratifs inspirés de l’Antiquité, notamment des candélabres, des centres de table extravagants, des horloges et des urnes et vases monumentaux de style grec et romain. Thomire collabore avec trois partenaires, renommant pour un temps l’entreprise Thomire, Duterme et Cie.

Thomire est devenu le principal fabricant de métal doré et doreur parisien du début du XIXe siècle. Il a fourni des montures finement ciselées aux grands ébénistes parisiens pour des meubles, des boîtiers d’horloge et des montures pour la manufacture de porcelaine de Sèvres. Il est très apprécié de Napoléon qui le nomme Ciseleur de l’Empereur en 1809. En raison du grand nombre de pièces que Thomire fournit aux palais, son entreprise devient fournisseur de leurs majestés deux ans plus tard, et son travail représente certains des plus beaux exemples du design Empire.

À l’apogée de son activité, on estime que Thomire employait six ou sept cents ouvriers. Thomire se retire de sa firme en 1823.

Littérature

  • Tardy, Dictionnaire des horlogers français, p.13

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