Extraordinaire pendule Empire “Le Portefaix” d’après un dessin de Jean-André Reiche
Pendule de cheminée Empire “Le Portefaix” d’après un dessin de Jean-André Reiche
Exceptionnelle pendule de cheminée Empire de qualité muséale “Le Portefaix”, par Blanc Fils, Palais Royal, en bronze patiné et doré. Il présente une sublime dorure au mercure d’origine avec des détails mats et brillants.
Le superbe boîtier est une œuvre du bronzier Jean-André Reiche, qui en a déposé le dessin en janvier 1808. Le dessin aquarellé avec le motif se trouve dans la collection du Musée des Arts Décoratifs de Paris. La nouveauté de la composition est la figure libre, où la pendule fait partie de la figure. La pendule peut être vue de tous les côtés, ce qui est encore souligné par la base ovale, qui est décorée d’un singe appliqué, se balançant entre deux feuilles de palmier. Le personnage porte un grand paquet de coton sur son panier arrière. Dans sa main droite, il tient une lettre, dans sa main gauche, il s’appuie sur une canne. A cette époque, plusieurs modèles de pendules sur le thème du “Bon Sauvage” ont été conçus, tous inspirés du roman Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre.
Le mouvement avec échappement à ancre et suspension à fil de soie sonne l’heure et la demi-heure avec une roue de compte extérieure. Elle possède des aiguilles en acier bleui de style Breguet pour les heures et les minutes. Le cadran en émail blanc porte la signature Blanc Fils, Palais Royal.
Cette pendule de cheminée Empire Le Portefaix est dans un état exceptionnel de qualité musée d’origine et de parfait fonctionnement. Elle a également été nettoyée et entretenue par un horloger professionnel. La pendule est livrée complète avec son balancier, sa clé et sa cloche.
Détails de la pendule Empire “Le Portefaix”.
Paris, vers 1810.
Dimensions : hauteur 36 cm, largeur 28 cm, profondeur 10 cm.
Jean-André Reiche (1752-1817)
Le boîtier fait partie d’un certain nombre de créations de Jean-André Reiche (1752-1817), l’un des principaux bronziers parisiens d’epoque Empire. Comme Jean-Simon Deverberie, il a acquis une renommée particulière pour ses Pendules Au Nègre. Fils d’un commerçant de Leipzig, Reiche a été baptisé à l’église Sainte-Nicole de Leipzig le 13 août 1752, où son nom de famille a été enregistré comme Reich. Jean-André a probablement changé son nom pour se conformer aux conventions françaises lorsque, comme un certain nombre d’ébénistes allemands, il s’est installé à Paris où il a été reçu comme maître fondateur en juin 1785. Depuis son atelier de la rue Notre-Dame-de-Nazareth, il s’est spécialisé dans la production de boîtiers d’horloges, particulièrement florissante après l’abolition des guildes pendant la Révolution française. Cela signifiait que Reiche pouvait désormais créer tous les aspects d’un boîtier d’horloge, employant une équipe d’ouvriers allant des modeleurs, des fondeurs et des chasseurs aux marbriers. Sa renommée grandit immédiatement en tant que marchand-fabricant de bronzes et surtout en tant que fournisseur de l’Empereur. A sa mort, le 18 mars 1817, Jean-André Reiche laisse son entreprise à son fils Jean Reiche.
Littérature
- Pierre Kjellberg, “Encyclopédie de la Pendule Française du Moyen Age au XXe Siècle”, 1997, p. 343.
- Elke Niehüser, French Bronze Clocks, 1997, p. 149.240.
- Tardy II, p. 358.1.
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