Paire de bougeoirs raffinés d’époque Empire par Claude Galle
Rare paire de bougeoirs du début de l’Empire par Claude Galle (1759-1815)
Très remarquable et rare paire de bougeoirs d’époque Empire français par Claude Galle en bronze doré au mercure et partiellement patiné. Ces bougeoirs Empire reposent sur une base circulaire décorée de feuilles de palmier et la tige effilée est soutenue par trois pattes de lions. En outre, le col est orné de trois étoiles appliquées et les bobèches en forme de vase présentent une décoration complexe de feuilles. La qualité globale de la conception et de l’exécution révèle la main du maître bronzier réputé Claude Galle. Un autre signe de la qualité supérieure de la fabrication est le fait qu’ils se composent chacun de douze pièces coulées et ciselées séparément.
Plusieurs paires de ce même modèle ont été livrées en 1804-1805 par Claude Galle au château de Fontainebleau. En outre, dans un inventaire de 1807, une paire se trouvait dans l’appartement de la dame de compagnie de l’impératrice. On trouve également une paire en 1810 dans le pavillon du Tibre. Ce modèle pourrait même avoir été créé à l’époque du Directoire, comme en témoigne un inventaire de Claude Galle de 1799 mentionnant une paire de bougeoirs à étoiles.
Cette paire de bougeoirs se distingue par son éminent design ainsi que par son excellente qualité d’exécution. La paire est dans un état de conservation exceptionnel avec sa dorure au mercure d’origine.
Détails de cette paire de bougeoirs Empire par Claude Galle
Paris, vers 1805.
Hauteur 25 cm, diamètre de la base : 12 cm.
Poids : 1,4 kg (pour la paire).
Claude Galle (1759-1815)
Claude Galle est considéré comme l’un des meilleurs bronziers de la fin de la période Louis XVI et de l’Empire. Il est né à Villepreux, près de Versailles. Galle est l’apprenti de Pierre Foyin à Paris dont il épouse la fille en 1784. Il devient maître fondeur de bronze en 1786. Après la mort de son beau-père en 1788, Galle a repris son atelier. Il en fait bientôt l’un des meilleurs ateliers de bronze de Paris et il emploie finalement environ quatre cents artisans. Il s’installe au Quai de la Monnaie (devenu Quai de l’Unité), puis en 1805 au 9 rue Vivienne.
Galle obtient de nombreuses commandes de la famille royale (Garde-Meuble de la Couronne) de 1786 à 1788. Il a travaillé avec des maîtres comme Pierre-Philippe Thomire, et a fourni la majorité des bronzes d’ameublement du château de Fontainebleau sous l’Empire. Il fournit également des bronzes dorées aux palais de Saint-Cloud, des Trianons, des Tuileries, de Compiègne et de Rambouillet. Les œuvres de Galle font partie de la collection de musées comme le Musée national du Château de Malmaison, le Musée Marmottan à Paris, le “museo de Reloges” à Jerez de la Frontera, The Residenz à Munich et le Victoria and Albert Museum à Londres. Claude Galle meurt en 1815, après quoi son fils Gérard-Jean Galle (1788-1846) poursuit l’entreprise.
Littérature
- Collection du château de Fontainebleau.
- Collection du Mobilier National, Inv.nr. GML 3336.
- Jean-Pierre Samoyault, “Pendules et bronzes d’ameublement entrés sous le Premier Empire”, 1989, p. 177 #158.
- Marie-France Dupuy-Baylet, “L’heure, le feu, la lumière. Les bronzes du Mobilier National 1800-1870”, p.64.
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