Jean-Gabriel Imbert

Jean-Gabriel Imbert (1735 – 1795), dit “Imbert l’aîné”, est l’un des plus importants horlogers parisiens du dernier quart du XVIIIe siècle. Il est né à Devalon en Bourgogne en 1735 et est venu à Paris dans sa jeunesse pour terminer son apprentissage chez son beau-frère Jean-Charles Olin. Exerçant d’abord comme indépendant, il devient maître en 1776 et ouvre son propre atelier. Gagnant rapidement en notoriété, il est élu député de sa guilde en 1780. Imbert signait ses horloges “Imbert l’aîné”.

En 1767, Jean-Gabriel Imbert est installé au Carrefour de la Roquette, en 1781 dans la rue Planche-Mibray, trois ans plus tard dans la rue des Arcis et à sa mort en juin 1795 dans la rue de Monceau.

Imbert était l’un des meilleurs horlogers et marchands d’horloges, et ne se contentait que de la meilleure qualité. Ainsi, il ne fait appel qu’aux meilleurs fournisseurs dont Richard et Gaspard Monginot qui fabriquent ses ressorts tandis que ses cadrans sont généralement réalisés par Georges-Adrien Merlet, Elie Barbezat ou Bezelle. Il se procure des boîtiers de pendules auprès de plusieurs bronziers parisiens, notamment Robert et Jean-Baptiste Osmond, Nicolas Bonnet, Michel Poisson, François Vion, Jean Goyer, René-François Morlay et Léonard Mary, et ces boîtiers sont dorés par Le Cat et H. Martin.

Au cours du XVIIIe siècle, ses pendules ont été acquises par les connaisseurs les plus influents, tels que le marquis de Brunoy, le duc des Deux-Ponts, le vicomte de Rochechouart et l’épouse du richissime fermier général Jean-Maurice de Faventines.

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