Imposante sculpture en bronze « Nymphe de Diane » signée Eugène Aizelin

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Imposante sculpture mythologique en bronze « Nymphe de Diane » signée Eugène Aizelin

Grande sculpture en bronze intitulé « Nymphe de Diane » par Eugène-Antoine Aizelin (1821-1902), représentant Diane, la déesse de la chasse, accompagnée de son fidèle lévrier. Cette sculpture a été coulée par la prestigieuse fonderie de bronze Ferdinand Barbedienne à Paris, sous la supervision de l’artiste lui-même. Aizelin a confié l’édition de cette œuvre à Barbedienne en 1887, de son vivant. ...

La sculpture représente la déesse Diane sous les traits d’une nymphe, gracieusement posée, un arc à la main et un carquois en bandoulière. Son fidèle lévrier se tient à ses côtés et boit à une source. L’attitude calme et sereine de Diane, rehaussée par le symbolisme mythologique et la présence de son compagnon dévoué, confère à la composition à la fois élégance et profondeur narrative. Dans les mythologies grecque et romaine, Diane est vénérée en tant que patronne de la campagne, de la chasse, des carrefours et de la Lune. Elle est également vénérée en tant que déesse vierge et protectrice de l’accouchement.

L’œuvre porte l’inscription « NYMPHE DE DIANE » sur le devant de la terrasse et la signature « E. AIZELIN » sur le côté droit. Elle porte en outre la marque de la fonderie « F. BARBEDIENNE. FONDEUR » et le cachet d’Achille Collas au dos de la terrasse.

Cette sculpture est en excellent état et a conservé sa patine d’origine brun foncé. Elle constitue un superbe exemple de fonte de bronze française du XIXe siècle, exécutée de manière impressionnante par l’un des plus grands sculpteurs français et produite selon les normes les plus strictes par la célèbre fonderie Barbedienne.

Détails de la sculpture « Nymphe de Diane » signée Eugène Aizelin

Origine : Paris, vers 1887.
Dimensions : Hauteur 79 cm, Largeur 32 cm, Profondeur 22 cm.
Poids : 26 kg.

Eugène Antoine Aizelin (1821-1902)

Eugène Aizelin est né à Paris du mariage du designer Claude-Jacques Aizelin et de Marie-Louise-Eugénie Delan. Il entre à l’école des Beaux-Arts le 3 avril 1844 où il est l’élève des sculpteurs Jules Ramey et Auguste Dumont. Par la suite, Aizelin a participé aux Salons de 1852 à 1897 et aux Expositions universelles de 1878, 1889 et 1903. Il y remporte plusieurs prix : une troisième médaille au Salon de 1859, une deuxième médaille en 1861, une troisième médaille à l’Exposition universelle de 1878. Enfin, il envoie son groupe Mignon en bronze à l’Exposition universelle de 1889, où il reçoit une médaille d’or. Eugène Antoine Aizelin a reçu la Légion d’honneur en 1867 et a été élevé au rang d’officier du même ordre en 1892. Il a notamment travaillé pour l’Opéra de Paris, l’Hôtel de Ville et de nombreuses églises de la ville.

Ferdinand Barbedienne (1810-1892)

Ferdinand Barbedienne, reconnu comme l’un des plus grands fondeurs de bronze du XIXe siècle, s’est associé à Achille Collas pour mettre au point les techniques de réduction mécanique, permettant la production de bronzes magnifiquement finis et de tailles multiples. L’atelier de Barbedienne a coulé des œuvres des principaux artistes de l’époque, dont Rodin et Barye, et a maintenu les normes techniques les plus élevées tout au long de ses activités.

Littérature

  • Pierre Kjellberg, « Bronzes of the 19th century », Schiffer Publishing, 1994, p. 37-38.

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